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Intimidation : comment faire des insécurités humaines une blague pour en rire ?

Intimidation : comment faire des insécurités humaines une blague pour en rire ?

Intimidation : comment faire des insécurités humaines une blague pour en rire ?

Ceci n’est pas un tutoriel pour vous apprendre à intimider autrui.
Être humain c’est avoir des insécurités. Être inhumain c’est utiliser les insécurités des autres contre eux-mêmes pour faire le clown et se faire remarquer. 

Qu’est-ce que l’intimidation ?

Ce sont des paroles, des gestes, des images ou des comportements qui blessent et qui humilient dans le but d’exclure socialement une personne. 

L’intimidation est donc un type de violence qui se traduit par tout comportement ou parole à caractère répétitif, y compris dans le cyberespace, ayant pour effet d’engendrer un sentiment de détresse chez la victime.

On note d’ailleurs différents types d’intimidations : de l’utilisation de la force physique à la menace. La violation de l’espace personnel, les taquineries hostiles, les insultes,  les jugements et critiques négatifs constants, les blagues déplacées, le sarcasme et tout ce qui peut délibérément causer de l’embarras, de l’insécurité, de l’isolement professionnel ou saboter le bonheur de quelqu’un.

D’une blague…à l’harcèlement 

Ne vous remettez jamais en question, il n’y a aucun critère pour devenir la cible d’une intimidation. N’importe qui peut se retrouver pris pour cible car TOUT peut servir de prétexte.

L’intimidation a tendance à tourner au harcèlement et la ligne entre les deux est tellement fine qu’on ne fait parfois plus la différence.

Le harcèlement est une violence répétée et continue exercée par une personne ou par un groupe de personnes à l’égard d’une autre. Les attaques peuvent être verbales, physiques ou psychologiques, tout comme l’intimidation.

Certains rient, d’autres souffrent…

L’intimidation est susceptible d’avoir différentes conséquences qui varient selon l’âge et les caractéristiques de la victime. Les personnes qui subissent l’intimidation peuvent ressentir de l’insécurité et de l’angoisse. Elles risquent de développer de l’anxiété ou des symptômes de dépression pouvant aller jusqu’aux idéations suicidaires.

On estime qu’un adolescent harcelé à l’école a quatre fois plus de risques de développer des idées suicidaires qu’un autre jeune. Il perd donc son estime de soi et se désintéresse progressivement de ses études, ce qui engendre systématiquement une baisse dans ses résultats.

Intimidateurs cachés derrière leurs écrans

Au temps des réseaux sociaux, l’intimidation se fait même derrière les écrans. 

La cyberintimidation est un nouveau phénomène qui monte en puissance ces derniers temps. Par le biais d’internet, il est possible d’humilier quelqu’un de façon rapide, groupée et indirecte, sans avoir à le contacter physiquement. 

Cette tendance ne fait qu’aggraver l’impact dévastateur sur la victime,  pouvant la conduire jusqu’au suicide. Ceci ne fait plus l’exception, on a déjà vu tant de jeunes qui se suicident à cause des commentaires blessants de leurs camarades à l’origine d’une pression constante qui pèse sur ces jeunes.

Utiliser le cyberespace pour envoyer des messages d’insultes ou des menaces, pour exclure une personne d’un groupe ou pour la ridiculiser en publiant sa photo sans son consentement : ceci est la cyberintimidation dans toute sa laideur. 

Ce type d’intimidation se fait majoritairement de façon anonyme, ce qui fait que la situation peut rapidement devenir hors de contrôle pour la victime.

Profilage d’un intimidateur : 

Un intimidateur peut être un jeune agressif, un patron ou collègue, un partenaire narcissique, un voisin irrespectueux, un membre de la famille, une connaissance etc. Ils s’unissent presque tous dans un profil commun puisqu’on retrouve dans leur personnalité les mêmes traits distinctifs.

Tout d’abord, ils ont tous besoin de dominer et de contrôler les autres : les harceleurs ont souvent une personnalité autocratique. Ainsi, pour eux, il existe une seule vérité, la leur. C’est pour cette raison qu’ils cherchent souvent des victimes faciles à manipuler.

D’autre part, ils ont un tempérament explosif et impulsif. Généralement, ces types de personnes ne sont pas émotionnellement intelligents et ils ne disposent d’aucun contrôle émotionnel. Leur caractère dit « fort » n’est réellement qu’un écho libre de colère, de rancune, d’agressivité et de blessures, ajouté à cela le fait qu’ils se sentent stimulés par la violence et aiment l’utiliser pour se faire respecter.

Les intimidateurs veulent se sentir respectés, non pas par amour mais par crainte. Toutefois, ils se sentent encore plus puissants lorsque les victimes sont humiliées en public.

Ils n’ont aucune empathie pour les autres. Ils sont hostiles et froids. Nul ne peut faire du mal à un autre s’il est capable de visualiser sa souffrance et de se mettre à sa place.

Sans la tolérance des différences, qui procurent richesse et harmonie, vivre avec les autres leur est impossible. Le respect mutuel est indispensable dans un groupement humain. Les agresseurs n’en savent rien. Ils ont tendance à être submergés par la haine, ce qui explique leur comportement souvent discriminatoire et raciste.

Les intimidateurs sont toujours prêts à transgresser les règles pour paraître puissants et révolutionnaires. Ces individus se distinguent par leur comportement irresponsable et fielleux. Cependant, ils ont recours à la manipulation comme outil de contrôle. Rien ne bat leurs intérêts. 

Vos enfants ont besoin de vous !

L’intimidation touche nécessairement les enfants, surtout s’ils passent beaucoup de temps en ligne. 

La cyberintimidation peut facilement rester invisible pour les parents. Il est donc fortement recommandé de superviser votre enfant, sans qu’il le sache, lorsqu’il est en ligne et de vérifier la nature de ses conversations. Apprenez-lui à ne pas discuter avec des gens qu’il ne connaît pas. Vous pouvez également installer des programmes ou des applications de contrôle parental sur vos écrans afin de limiter l’accès à certains sites et contenus.

Le rôle primordial est alors livré aux parents. Agissez dès que vous soupçonnez que votre enfant est victime d’intimidation, n’attendez pas.

Essayez d’en savoir plus en lui posant des questions. Gardez votre calme et soyez attentif, car votre enfant a besoin de se sentir réconforté, pas sous pression. Donnez-lui le temps de parler, à son propre rythme, sans l’interrompre.

Ne le jugez surtout pas. Demandez-lui de vous décrire la situation en détail. Montrez-lui que vous êtes présent pour qu’il se sente en sécurité.

Rassurez-le. Ne l’invitez jamais à céder à la violence.

Guidez-le pour mettre des mots sur ce qu’il ressent. Semez les graines de l’intelligence émotionnelle en lui et vous récolterez une personne stable mentalement, forte de caractère avec un niveau d’estime de soi incroyable.

Communiquez aussi avec l’école. Ne tentez pas de régler la situation par vous-même avec l’enfant intimidateur ou ses parents. Privilégiez la présence d’un médiateur, comme la direction de l’école.

Et au cas où le problème persisterait et que vous sentez que votre enfant est affecté, n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel.

Majeur et vacciné, mais intimidé. Que faire ?

Lorsque vous affrontez des intimidateurs, assurez-vous de vous placer dans une position de force. Occupez votre espace, ajustez votre posture. Faites un effort et contrôlez votre débit de paroles, ne montrez aucune tension. Ne tendez jamais le bâton pour vous faire battre. Seul ou avec d’autres personnes présentes comme témoins, gardez la tête haute. 

Essayez de garder des traces du comportement inapproprié de l’intimidateur. En cas de violence physique, verbale ou émotionnelle, consultez un thérapeute et une représentation juridique. Il est urgent de tenir tête aux intimidateurs, et vous n’avez pas à le faire seul. Demandez de l’aide et n’ayez jamais peur.

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Mariem Dimassi
Mariem Dimassi

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