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IST, VIH, SIDA, parlons-en !

IST, VIH, SIDA, parlons-en !

IST, VIH, SIDA, parlons-en !

Les infections sexuellement transmissibles (IST) se transmettent principalement lors des rapports sexuels. De plus, il existe de nombreux virus ou bactéries transmissibles de cette manière.

Les IST : qu’est-ce que c’est ?

Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections provoquées par des microbes (virus, bactéries ou champignons). Elles sont le plus souvent transmises au cours de rapports sexuels non protégés, oraux et/ou anaux suite à la mise en contact d’un liquide contaminé (sang, sperme, salive) avec les muqueuses anales, génitales (gland ou vagin) et/ou buccales.

Les signes ou symptômes apparaissent quant à eux le plus souvent sur les organes génitaux, mais aussi autour de l’anus, de la bouche ou sur d’autres parties du corps.

Les principaux symptômes des IST sont : la fièvre, les douleurs dans le bas du ventre, les écoulements anormaux ou les rougeurs au niveau des organes génitaux, les éruptions cutanées, le chancre, etc.

Il faut toutefois savoir que même s’il n’est jamais très agréable d’en être atteint, la majorité des IST peut aujourd’hui être traitée et même guérie.

Différents types d’IST et leurs signes

On a pu identifier jusque-là plus de 30 bactéries, virus et parasites différents qui se transmettent lors d’un rapport sexuel vaginal, anal ou oral. Certaines infections sexuellement transmissibles peuvent aussi se transmettre de la mère à l’enfant, pendant la grossesse, à l’accouchement ou lors de l’allaitement. Dans la majeure partie des cas, l’incidence des IST est liée à huit agents pathogènes. Sur ces huit infections, seules quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont en effet des infections virales incurables : l’hépatite B, le virus de l’herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).

On peut donc distinguer plusieurs types d’IST avec différents symptômes qui, en l’absence de traitement peuvent évoluer vers des complications :

  • Certaines IST, comme l’herpès, la gonorrhée et la syphilis, peuvent augmenter le risque de contracter le VIH.
  • La transmission d’une IST de la mère à l’enfant peut entraîner une mortinaissance, un décès néonatal, un faible poids de naissance, une prématurité, une septicémie, une conjonctivite du nouveau-né ou des malformations congénitales.
  • L’infection au PVH est à l’origine du cancer du col de l’utérus et d’autres cancers.
  • L’hépatite B a provoqué d’après les estimations 820 000 décès en 2019, principalement des suites d’une cirrhose et d’un carcinome hépatocellulaire.
  • Les IST comme la gonorrhée et la chlamydiose sont des causes majeures d’inflammation pelvienne et de stérilité chez les femmes.

Qu’en est-il du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ?

Le VIH est un virus qui pénètre dans l’organisme et affaiblit le système immunitaire dont le rôle consiste en temps normal, à nous protéger des infections.

Le stade ultime de l’infection au VIH est le SIDA, le syndrome de l’immunodéficience acquise.

Le SIDA correspond à l’étape où le VIH a tellement affaibli le système immunitaire au point qu’une personne commence à développer des signes de l’infection.

Une personne atteinte du SIDA est donc nécessairement porteuse du VIH, puisque c’est le VIH qui cause le SIDA. Par contre, ce n’est pas parce que vous êtes porteur du VIH que vous avez le SIDA (vous n’êtes peut-être pas encore parvenu au stade ultime de l’infection).

Quels sont les symptômes du VIH ?

Il faut tout d’abord savoir que les symptômes du VIH ne sont pas systématiques. Ils peuvent apparaître 2 à 4 semaines après la contamination et sont à type de fièvre, diarrhée, éruption cutanée, fatigue, apparition de ganglions, douleurs musculaires etc.

Les premières semaines après l’infection, la charge virale est très élevée et donc le risque de transmission l’est également ! Plus la charge virale est élevée, plus on est contaminant.

Le VIH peut être transmis d’une personne à l’autre selon trois modes de transmission, à savoir :

  • Transmission par voie sexuelle : par le sperme, les sécrétions vaginales, le liquide séminal (pénétration vaginale et anale sans préservatif, fellation).
  • Transmission par le sang : plaie ouverte, plaie accidentelle survenue par piqûre ou par coupure provoquée par du matériel infecté, partage de seringues entre usagers de drogues par voie intraveineuse, sang des règles, transfusion de sang provenant d’une personne infectée par le VIH.
  • Transmission de la mère à l’enfant (pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement).

En revanche, le virus ne se transmet pas par les larmes, la sueur, la salive, la toux, les éternuements, les piqûres d’insectes, les poignées de main, les baisers, les massages, ou la masturbation.

Les soins dentaires, les piercings et les tatouages sont également sans risque à condition que les règles d’hygiène soient respectées et que le matériel soit stérile ou à usage unique.

Est-il possible de se protéger contre le VIH ?

Il existe en effet certains moyens plus ou moins efficaces pour se protéger contre le VIH :

  • Le préservatif : l’utilisation du préservatif masculin ou féminin est un moyen efficace et accessible pour se protéger du VIH et des IST de façon plus générale.
  • Le matériel stérile ou à usage unique en cas d’injection.
  • Les femmes enceintes séropositives doivent prendre un traitement spécifique pour réduire fortement le risque de transmission du VIH à leur enfant. 
  • Le traitement antirétroviral : une personne vivant avec le VIH et suivie médicalement a moins de risque de transmettre le VIH (trois conditions à cela toutefois : la personne séropositive suit correctement son traitement, sa charge virale est indétectable depuis au moins six mois et elle ne doit pas être porteuse d’autres IST).

Hormis cela, le préservatif reste l’unique moyen efficace et fiable pour se protéger de l’infection au VIH !

Se faire dépister, c’est important !

Les tests de dépistage à résultat rapide se font par le biais du prélèvement d’une petite quantité de sang au bout du doigt. Il faut un certain temps pour que les tests de dépistage puissent détecter la présence du VIH dans le sang. Le virus apparait trois à six semaines (voir plus tardivement dans de rares cas) après la contamination. Si trois mois après une situation à risques, le virus n’est pas détecté, c’est qu’il n’y a pas eu contamination.

En 2023, il est possible de se faire dépister gratuitement en Tunisie. Et même si le sujet reste encore assez tabou dans notre société, il ne faut pas avoir peur d’aller se faire dépister car le dépistage est anonyme et le personnel est formé à cela.

Faites-vous dépister régulièrement ! En sachant si l’on est infecté par le VIH, on peut adapter ses comportements, recevoir un suivi médical efficace, éviter des complications au niveau de sa santé mais aussi faire ce qu’il faut pour éviter d’infecter d’autres personnes. 

Ça n’arrive pas qu’aux autres et si l’infection au VIH n’est pas prise en charge à temps, elle peut être redoutable !

Enfin, n’oubliez pas que la meilleure option pour éviter le VIH reste l’usage du préservatif lors des rapports sexuels et l’éviction des conduites à risque comme la multiplicité des partenaires ou l’utilisation de seringue/aiguille non stérile.

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Maryem Ben Taoues

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