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Le groupe Facebook “Médicaments à donner-Tunisie” résoudra-t-il le problème de la pénurie de médicaments en Tunisie ?

Le groupe Facebook “Médicaments à donner-Tunisie” résoudra-t-il le problème de la pénurie de médicaments en Tunisie ?

Le groupe Facebook “Médicaments à donner-Tunisie” résoudra-t-il le problème de la pénurie de médicaments en Tunisie ?

La pénurie de médicaments : la souffrance quotidienne pour les patients et les professionnels de santé 

Les Tunisiens rencontrent de grandes difficultés pour parvenir à leurs besoins en médicaments à cause du manque perçu dans les pharmacies, les hôpitaux et les centres de santé publics. Le problème devient plus sévère quand les médicaments pour le traitement des maladies graves et chroniques sont en rupture en plus des médicaments ordinaires. L’impossibilité d’accéder aux soins peut menacer de détériorer l’état de santé des patients, d’autant plus que certains médicaments n’ont pas de générique. Les responsables à l’échelle médicale et syndicale du secteur de la santé confirment, lors des interviews avec plusieurs médias, que 300 types de médicaments manquent constamment et qu’on ne les trouve dans aucune des pharmacies privées et celles affiliées aux hôpitaux publics et aux centres de santé de base des différents gouvernorats. Ils expliquent que la majorité des médicaments manquants traitent des maladies neurologiques et chroniques, telles que la tension, le diabète, les maladies cardiaques et nerveuses, et d’autres maladies cancéreuses, « qui menacent la vie d’environ un million de personnes atteintes de maladies chroniques », selon les autorités statistiques.

La pénurie de médicaments est devenue vraiment une souffrance quotidienne vécue par les patients, les médecins, les responsables des hôpitaux publics et les propriétaires de pharmacies privées. Constatant qu’au cours de la dernière période en Tunisie, divers types de médicaments ont connu des interruptions complètes pendant une longue période allant de deux à huit mois, notamment ceux destinés au traitement de l’hypertension artérielle, qui ont rupté 6 mois auparavant, l’insuline pour le diabète qui est restée en rupture durant approximativement 3 mois et les neuroleptiques qu’on a perdu durant 5 mois, les médicaments contre les maladies cardiaques dont certains sont disponibles à 5 % alors que d’autres à 24 %. 

Et si on revient sur la crise de la pénurie de médicaments ?

En ce qui concerne les raisons de la crise de la pénurie de médicaments, cela peut être dû à l’incapacité de la pharmacie centrale, seule partie ayant le droit de fournir des médicaments, à avoir les bons stocks en raison de l’accumulation des dettes auprès de ses fournisseurs, d’autant plus qu’AlKanam, qui est chargée de fournir les médicaments aux secteurs privé et public en Tunisie, n’arrive plus à payer les coûts de ces médicaments, notamment en raison des dettes dont elle souffre envers la pharmacie centrale et les hôpitaux à cause du manque de liquidité., 

Médicaments à donner – Tunisie : exemple de solidarité entre les Tunisiens

Face à l’incapacité de l’État à fournir des médicaments, les gens choisissent la solidarité comme solution. C’est pour cette raison qu’ils ont créé un espace sur Facebook. Il s’agit d’une plateforme de rencontre entre des donateurs de médicaments et de l’autre côté des personnes en besoin.

Le but de ce groupe n’est nullement l’encouragement au phénomène d’automédication. C’est pour cela que toute personne, donateurs et bénéficiaires, doit être responsable et sera priée de se conformer aux lois en vigueur pour la prise de médicaments. Il est aussi recommandé par les admins de groupe que les donateurs vérifient l’état des médicaments mis à la disposition d’autrui : état de conservation, date de péremption…

Selon plusieurs publications dans ce groupe, on remarque que tant de malades ont pu accéder au traitement dont ils ont besoin.

Une telle solution est-elle adaptée à ce problème ?

La vérité est que l’État et les fonctionnaires du ministère de la Santé doivent trouver des solutions radicales à ce fléau, car la santé du citoyen est un droit protégé par la constitution, et parce que les initiatives de la société civile ne sont pas en mesure d’inclure et de satisfaire ceux qui en ont besoin de médicaments.

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Mariem Jendoubi
Rédactrice

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