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Les coulisses de l’industrie du X entre l’illusion, la torture et les viols

Les coulisses de l’industrie du X entre l’illusion, la torture et les viols

Les coulisses de l’industrie du X entre l’illusion, la torture et les viols

La pornographie se définit de plusieurs manières selon l’époque. Aujourd’hui, on définit la pornographie comme étant une représentation à caractère sexuel de personnes et de scènes érotiques dans une œuvre artistique (et en particulier cinématographique) ayant pour objectif d’exciter sexuellement le spectateur. 

Et si on remonte le temps pour voir les débuts du porno ?

La pornographie est apparue depuis l’antiquité où on retrouve des représentations érotiques dans les œuvres durant le règne de l’empire romain. Plusieurs œuvres modélisant des actes sexuels sont également retrouvés en Chine et en Inde qui remonte à des siècles. Le Cinéma était un véritable cadeau pour cette industrie avec son apparition en fin du XIXème siècle. Les premiers films sont apparus avec des scènes érotiques où les acteurs se déshabillaient. 

La pornographie s’est ensuite développée avec des films montrant des scènes de sexe orales, des pénétrations, des éjaculations, etc. La plus grande « explosion » de l’industrie pornographique a eu lieu après les années 60 où le sexe est devenu un sujet discuté publiquement et ouvertement sans tabous. Les utilisateurs commençaient alors à consommer les cassettes vidéo, les chaînes télévisées et en dernier lieu les sites internet qui sont devenus l’endroit principal pour regarder du porno.

Les premières victimes : les mineurs

L’un des problèmes majeurs avec les films pornographiques est leur accessibilité à tous, y compris les plus jeunes. Chaque jour, un contenu inapproprié est offert à des mineurs risquant de les heurter et de perturber leur santé mentale.

Dans l’année écoulée, l’étau s’est resserré autour du célèbre site PornHub et sa maison mère MindGeek qui étaient accusés d’offrir des vidéos de viols, y compris sur des mineurs. Une plainte a été déposée en Californie par une trentaine de femmes. 

D’autre part, deux associations de défense des mineurs ont décidé d’accuser les sites pornographiques de faciliter l’accès aux mineurs à un contenu sensible. Bien que la cour d’appel de Paris ait rejeté de multiples plaintes, les sites X ne peuvent plus se contenter de confirmer la majorité d’un utilisateur via une simple déclaration sur l’honneur : une mesure non respectée à l’heure actuelle par les sites. 

Les tristes coulisses de l’industrie du X : que des mensonges !

Ce que l’utilisateur n’a pas encore saisi malgré sa consommation excessive de pornographie, c’est le côté illusoire de ces scènes. Tout ce que vous voyez dans ces scènes de sexe interminables cache des coulisses de torture, de viol et de pratiques traumatisantes. Tout est fait pour vous offrir une scène qui réponde à vos désirs. Des orgasmes qui durent des dizaines de secondes, des érections qui durent parfois plus d’une heure, des corps parfaits, et des scènes violentes durant lesquelles les acteurs en question en souffrent.

 

Le consommateur se dit sûrement dans sa tête « que demande cet acteur de plus ? Un métier qui lui rapporte de l’argent et qui lui offre le plaisir d’essayer tout(es) ces hommes/femmes ». La réalité est complètement différente. Ces acteurs sont des personnes ordinaires, tout comme vous, qui payent leurs impôts, qui ont des familles et qui mènent une vie toute aussi normale en dehors des heures de travail. 

D’ailleurs, ces acteurs subissent quotidiennement la pression et les regards de la société. En effet, ils sont mal vus par leurs familles et leurs amis et sont exclus par la société. Des acteurs rapportent même qu’ils n’arrivent plus à bénéficier des services de la vie quotidienne de tous les jours, à savoir ouvrir un compte bancaire, envoyer des colis par la poste, faire ses courses, etc. Humiliés, et chosifiés, ces acteurs se retrouvent dépourvus d’un cercle social et sont contraints de se cacher tous les jours. Certains se retrouvent aussi critiqués pour les raisons derrière leurs décisions pour rejoindre la pornographie, à savoir la pauvreté (l’argent), la manipulation, le plaisir, ou tout simplement par choix.

Le plaisir est rarement réel. Des dizaines d’heures de tournages, des partenaires incompréhensifs, des attentes dans des endroits sombres, des actes sexuels avec une chambre remplie de techniciens et de spectateurs, etc. Ceci va sans évoquer le froid et la torture par les produits chimiques pour accentuer les « fake » orgasmes

Malgré tout, des millions de consommateurs par jour !

En 2021, à titre d’exemple, PornHub revendique 130 millions de visiteurs par jour, un chiffre gigantesque qui témoigne d’une consommation excessive de la pornographie. 

Le premier objectif de la pornographie est de susciter l’excitation sexuelle de l’utilisateur qui consiste en la masturbation. Certains trouvent que les films pornographiques diminuent les tentatives de viols et constituent un refuge pour celles et ceux qui éprouvent des désirs sexuels particuliers. D’autres consomment de la pornographie pour satisfaire leurs fantasmes. Par ailleurs, on retrouve aujourd’hui certains jeunes qui viennent visiter les sites pornographiques pour s’éduquer sexuellement et apprendre comment s’y prendre le jour où ils seront confrontés à de vraies situations réelles. 

Vers une pornographie plus éthique après les accusations ?

Aujourd’hui, à la suite des multiples accusations pour des « complicité de viol » et « traite d’être humain en bande organisée », les sites pornographiques tentent d’assainir leurs pratiques et se dirigent vers un porno plus « éthique ». Une ex-star du porno devenue productrice et réalisatrice a mené une enquête en vue de rédiger une charte contenant 18 recommandations qui doivent être respectées par les sites pornographiques. Dans cette charte publiée en avril 2021, on retrouve le salaire minimum, la signature d’un contrat en amont du tournage, le contrôle des MST (Maladies sexuellement transmissibles), l’accès à l’hygiène, et ce qu’on appelle la « blacklist », c’est-à-dire les « do don’t » des différents acteurs, etc.

Plusieurs sites pornographiques ont lancé récemment des plateformes de « bien-être sexuel ». Ce sont des plateformes destinées à fournir une éducation sexuelle aux utilisateurs et une aide psychologique aux consommateurs. En effet, certains utilisateurs arrivent même à développer une addiction aux sites pornographiques et peuvent souffrir d’une forme de frustration. Plus en détails, certains échouent à imiter les acteurs et ce qu’ils regardent dans les scènes pornographiques. Ceci les induit en une déception dû à un « manque de performance » selon eux et engendre par conséquent la frustration.

De nos jours, on a affaire à ce qu’on appelle le porno auditif. Pour faire court, des personnes écrivent des récits érotiques à la première personne que d’autres lisent. L’idée est d’exciter le consommateur sans images, sans pratiques réelles de sexe. De cette façon, on évite toute forme de torture ou de pratiques malveillantes qu’on a évoqué plus haut.

Pour résumer, l’industrie pornographique offre au consommateur un contenu qui le plait, certes, mais qui est en désaccord avec les droits du travail et les droits de l’Homme. Le consommateur doit être sensibilisé à l’illusion qu’on est en train de lui offrir pour qu’il ne tombe pas dans l’imitation et les tentatives de reproduire les mêmes scènes. L’industrie X, quant à elle, dépasse la pornographie et englobe également le commerce du sexe (Sex shops par exemple), la prostitution, et autres.

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Aziz Hachana
Aziz Hachana

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