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Les pires secrets de la FAST FASHION !

Les pires secrets de la FAST FASHION !

Les pires secrets de la FAST FASHION !

La fast fashion ou la mode rapide est un phénomène qui désigne une mouvance des marques qui produisent des vêtements de façon rapide et pas cher. Un renouvellement de collections nous incite à remplir nos dressings de vêtements que nous ne porterons quasiment jamais.. 

Il y a environ 130 milliards de vêtements consommés, par an, dans le monde !

Les occasions pour dépenser et acheter ne manquent pas : la rentrée scolaire, les soldes de fin de saison, les Black Friday… Ces techniques arrivent à nous faire croire qu’acheter ce dont nous n’avons pas besoin est UN BON PLAN.

La fast fashion est une industrie polluante et boulimique en énergie, en ressources humaines et en matières premières. Elle cache une réalité choquante : sweatshops, catastrophes sanitaires et écologiques, discrimination… tout un drame humain qui entraîne des dégâts incommensurables dans un monde jetable.

La contrepartie de la fast fashion

A toutes les étapes de la production, ce sont l’environnement ainsi que les femmes et les hommes de l’industrie textile qui payent le prix de notre consommation rapide et irresponsable de vêtements.

La fast fashion : une vraie catastrophe environnementale

Est-ce possible d’avoir une fast fashion eco-friendly ? 

Sans surprise : la réponse est NON

Le coton représente 24% des matières premières les plus commercialisées dans le monde du textile. Entre-temps, le coton est une matière très gourmande en eau. En Tunisie, l’empreinte d’eau pour un kilogramme de coton brut est de 8 500 litres d’eau. 

Chaque année, 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre sont émis par le secteur textile : un impact plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. 

Pour diminuer les coûts de production, les marques de la fast fashion privilégient encore des matières non renouvelables et pétro-sourcées comme le polyester, le nylon et l’acrylique.

À cela, on peut ajouter les déchets issus de la transformation et le transport qui finissent par polluer l’air, l’eau et les sols et empoisonner les populations locales.

Un désastre social derrière le monde de la fast fashion

Au-delà de l’impact environnemental de la fast fashion, il y a des femmes et des hommes qui ont conçu ces vêtements dans des conditions pitoyables.

Comment ?

La majorité des marques de modes du fast fashion comme ZARA, H&M… sous-traitent la confection de leurs vêtements dans des pays à faible revenu où les minima sociaux ne sont pas respectés. 

Des pays comme la Chine, les Philippines et le Bangladesh, le secteur du textile s’est largement appuyé sur le faible coût de la main d’œuvre avec des conditions de travail difficiles, des heures de travail longues et intenses, des problèmes de sécurité et de santé ainsi que la violence des droits fondamentaux au travail.

D’après « Fairwear Foundation », sur un T-Shirt vendu à 29 € en Europe, les ouvrières asiatiques touchent en moyenne 0.18 € seulement.

https://ethique-sur-etiquette.org/IMG/pdf/decomposition_du_prix_d_un_t-shirt_sv_.pdf

Des agissements sexistes au travail

Les femmes représentent près de 80% de la main-d’œuvre mondiale des industries de l’habillement et des chaussures. Sur leur lieu de travail, les travailleuses subissent des discriminations et des violences sous forme d’abus verbaux, de harcèlement moral ou sexuel et même d’agression sexuelle et de viol.

Bien que des lois contre le harcèlement au travail existent au Bangladesh, en Inde et d’autres pays producteurs de textile, la majorité de ces femmes ne sont pas conscientes de leurs droits..

Par ailleurs, les ouvrières, surtout les migrantes, sont désavantagées par rapport aux hommes dans les usines.

Dans certains cas, elles sont obligatoirement soumises à des tests de grossesse lors de leur recrutement, embauchées avec des contrats précaires à très court terme et ceux-ci prennent brutalement fin lors d’une grossesse.

En outre, les propriétaires d’usines recourent à des stratégies afin d’augmenter la productivité des employées. On retrouve entre autres la restriction du nombre de pauses autorisées pour aller aux toilettes avec la réduction de la durée des pauses pour les repas et l’introduction des « réunions » du travail dans les pauses déjeuner afin d’éviter le temps perdu.

Pour un monde meilleur, et en tant que consommateurs, il est possible d’avoir un impact en changeant notre façon de consommer et en continuant à nous informer sur ces enjeux.

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Balkiss Hadoussa

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