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Notre subconscient et nos pensées, où nous guident-ils ?

Notre subconscient et nos pensées, où nous guident-ils ?

Notre subconscient et nos pensées, où nous guident-ils ?

D’où viennent nos pensées et nos croyances ?

Tes habitudes, tes croyances, les pensées que tu questionnes le moins, ton « évident », …, tout. Tout est le produit de ton subconscient.

Le fait que nous ne savons pas réellement ce qui se déroule là-dedans, mais que cette partie constitue plus de 90% de notre fonctionnement global*  devrait nous laisser penser un moment. Notre subconscient est l’unique partie qui opère notre existence avant l’âge de 7 ans. Et dans l’inactivité de l’esprit conscient lors de cette période, notre cerveau conçoit toute information reçue comme ‘’vraie’’ et plausible.

Quel rapport avec l’âge de 7 ans exactement ?

Je m’explique :

Pour faire simple et court, à toutes les heures de nuit ou de jours, nous émettons des ondes cérébrales. Les enfants dont l’intervalle d’âge est entre 0-7 ans, émettent principalement des ondes appelées Théta et Delta  dotées d’un immense pouvoir de réceptivité aux nouveaux apprentissages, et de ‘’programmation neuronale’’.

En manquant encore d’esprit conscient actif, nous n’avons pas de croyances basées sur des expériences vécues qui sont en mesure de contredire n’importe quelle information consommée à cet âge. Tout est alors reconnu tel qu’il est, en étant « vrai ». C’est exactement de cette manière que nous développons des croyances fermes, qui influencent le reste de nos vies.

À l’âge de 7 ans, nous aurons déjà assimilé une multitude de croyances, et de pensées difficiles à changer. Nous aurons déjà refoulé ce que nous avons perçus comme vrai ou faux, comme faisable ou pas, ce qui correspond aux idéologies de nos parents et de notre entourage. En grandissant, nous excluons peu à peu, toute émotion, habitude ou pensée qui ne s’aligne sur les croyances déjà existantes et nous acceptons celles qui leurs sont adéquates d’où l’impact de l’enfance sur le cours entier de nos vies.

L’enfant caché en nous :

Les parents sont, généralement, les accompagnants primaires d’un cerveau en construction.  Celui-ci enregistre non seulement ce qu’ils font, mais également ce qu’ils disent. L’enfant s’approprie donc facilement l’atmosphère dans laquelle il vit : ce qui est dit, ce qui est fait, la perception du gestuel, le « normal » au sein d’une famille, le ton de parole, ce qui est apprécié ou non à l’école, etc.

Ce qui nous emmène à parler du concept de l’ombre.

A chaque fois qu’un enfant refoule un acte, une émotion, ou une pensée jugée  ‘’fausse’’ ou ‘’invalide’’, cette émotion est balancée du côté de ce qu’appelle Carl Jung l’Ombre. En effet, cette ombre constitue tout ce que nous sommes, mais que nous ne nous approprions pas. Cette théorie stipule que tout ce que nous jugeons de défaut sur autrui, n’est autre que la projection de nos êtres refoulés, sur notre entourage.

Nous ne douterions pas en temps normal, que notre enfance écoulée depuis 10, 20, 30 ou même 40 ans pourrait influencer notre façon de vivre jusqu’à ce jour même.

Alors que si. Certainement !

Si on ne voit pas le positif dans chaque instant, c’est que tout simplement notre esprit n’a pas été longtemps entrainé à faire cela, non pas qu’on en est incapables. Je ne sous-entends pas ici que tout ce qui a été encré en nous est inévitablement inchangeable, ou que notre destin est écrit avant même qu’on en a la main dessus.

Il est peut être dur d’entendre quelqu’un dire que nous sommes responsables de chaque chose qui nous arrive dans la vie. La victimisation est facile. Être passif et subir représentent deux piliers de ce qu’on appelle la zone de confort. Et le cerveau rejette généralement, tout ce qui le pousse à en sortir.

Mais à quel point sommes-nous réellement victimes des mauvais évènements par lesquels on est passé ?

En réalité, très peu !

Passer par des moments d’impuissance est inévitable. Se retrouver au milieu de situations qui nous laissent les bras croisés est également valide. Ce qui ne l’est pas, c’est le fait d’accepter de se laisser aller dans le cours de ces pensées. L’esprit n’est rien d’autre que le reflet des pensées que nous permettons d’exister. Comprendre les mécanismes principaux de son fonctionnement est la clé de voute que toute personne  cherche sans cesse.

« Montres moi tes pensées, je te montrerai ton avenir » :

Être en paix avec soi-même et avoir le contrôle de sa propre vie, ne revient pas à guérir les symptômes extérieurs du dysfonctionnement moral qu’on ressent uniquement. Il s’agit plutôt de poser les bonnes questions, et d’adopter quelques habitudes. Tout comme pour le corps, un entrainement régulier de l’esprit est nécessaire.

La majorité d’entre nous ont le cerveau qui les contrôlent, et non l’inverse. Un exemple simple qui saurait expliquer cette situation est qu’en étant dans un environnement perpétuellement négatif, notre subconscient se dirigera automatiquement vers des pensées limitantes, à chaque fois.

Tu te réveilles le matin, te renverses du café dessus, la voiture ne démarre pas, et tu finis par te faire éclabousser de boue en attendant le bus.« C’est la pire journée de ma vie » est probablement ce qui te passe par l’esprit pendant toute la matinée. Ton cerveau te guide vers un champ négatif, justement parce qu’il a le contrôle sur toi, et que devant lui, tu es impuissant.

Aussi bizarre que cela peut paraître, l’unique point tournant dans ce genre de situation, est de choisir de ne pas succomber à ses bêtises. La reprogrammation du mode de fonctionnement de l’esprit passe par l’entrainement à l’élimination des pensées limitantes, et à s’entrainer à avoir le contrôle dessus, non pas l’inverse.

Choisir que penser finit par traduire le choix de nos décisions et inévitablement, de nos actions. Il n’est pas faux de dire, on est ce que l’en pense, car la pensée est l’étape primaire de toute prise de décision. Et toute prise de décision finit par influencer le cours d’une vie entière.

Il n’est certainement pas aussi facile à dire qu’à faire, quand il s’agit d’une reprogrammation de nos pensées internes. Mais quelques pratiques telles que le Journaling, le Self-Talk positif, la connaissance de son Ombre ou la pratique de la reconnaissance pourraient sûrement aider à te connaitre toi-même, à un degré plus profond.

Certaines personnes préfèreront également avoir recours à une aide psychologique par un spécialiste, et ce non pas par maladie, mais plutôt par désir de découvrir soi même plus profondément.

Certes, il est vrai que nos pensées détiennent un rôle d’une extrême importance sur la prise de nos décisions, et la façon dont nous menons nos vies, mais cela n’empêche qu’une fois informés de leur impact, nous pouvons très bien apprendre à en avoir le contrôle, et non pas l’inverse.

Choisissez vos pensées, vous êtes en train de bâtir une vie.

* : Carole Fortin, hypnothérapeute certifiée

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Amel Masmoudi
Rédactrice

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